juin 2008

Le 30 janvier le conseil d’administration sur les conseils d’un adhérent est allé rencontrer un avocat spécialisé en urbanisme.

Le 16 mars il y a eu un changement d’équipe municipale à Colombes, et pour l’association Les Petits Toits cela signifie un changement d’interlocuteur.

Le 07 mai le conseil d’administration recevait M. Chaimovitch adjoint au maire délégué à l’urbanisme et à l’aménagement.

Vous trouverez ci-dessous le texte du rapport moral de l’association qui a été présenté lors de l’assemblée générale. Ce texte reprend l’historique de l’association ainsi que les actions menées jusqu’au 20 mai 2008.

Depuis 2002 Les dirigeants du parti communiste à Colombes nous avaient alerté des décisions prisent en mairie concernant notre quartier et ont organisés des réunions pour nous tenir au courant des conséquences de la création du zone d’étude.

Sur l’initiative de Bernard Destrem une pétition est signée par de nombreux habitants et une délégation est reçu par Madame Goueta le 04 novembre 2003.

Il n’en ressort pas grand chose, si ce n’est que les propriétaires exposent leurs inquiétudes face à un Maire qui ne semble pas ému le moins du monde, minimisant nos craintes, « nous n’avons pas de projet particulier, ce n’est qu’un périmètre d’étude », pour finalement lâcher que « s’il faut dans l’avenir passer par la création d’une ZAC, elle le fera ».

En février 2007 les dirigeant du PS réunissent les habitants inquiets du quartier et nous incitent à concrétiser le projet. Au cours de cette soirée, Aline Chemin et moi proposons de monter l’association.

En mars 2007 nous nous rendons en mairie pour y compulser les 2 études (Lamy et avant-Projet) commanditées par la mairie, nous en profitons pour faire des photos de bon nombres de pages, dont certaines nous alarmes, des projections en 3 dimensions de bâtiments ambitieux sont déjà visibles.

Le site des Petits Toits est créé en mars, et vite une polémique sur le fait que nous serions instrumentalisé par le PS apparaît via un blog d’élu de la mairie. Le journal Le Parisien s’empare du sujet et nous fait un gros coup de pub, les Petits Toits existent dans les faits, il faut vite enregistrer l’association officiellement.

Un rendez-vous est demandée à Mme Le Maire afin de présenter l’Association et tenter déposer les bases d’un réel dialogue.

Mme le Maire nous répond très vite et nous reçoit dans son bureau dès le 5 juillet. Elle se veut rassurante même si elle ne nous convainc pas vraiment. Nous lui remettons les 270 signatures de la pétition lui demandant l’organisation d’une réunion publique. Elle nous promet de le faire à la rentrée.

En septembre Mme le maire tente de faire celle qui n’a pas bien compris et réinvite le conseil d’administration à la rencontrer. Nous déclinons cette invitation lui rappelant que l’objet de la pétition était la tenue d’une réunion publique invitant les habitants du quartier, concernés.

Cette réunion aura lieu le 14 novembre, et pour la préparer l’association organise une réunion le 24 octobre avec les habitants de la zone d’étude.

Le 14 novembre les habitants du quartier sont invités salle des mariages en mairie pour obtenir des informations de Mme le maire et son équipe. Il s’en suit une réunion houleuse d’où les habitants ressortent presque plus inquiets que lorsqu’ils étaient arrivés.

Sentant qu’en cas de victoire de l’équipe en place aux prochaines élections municipale il faudrait se défendre plus vigoureusement, le conseil d’administration de l’association sur les conseils d’un de ses adhérents, rencontre un avocat spécialisé. Il semble être l’homme de la situation, toutefois il ne répond pas à notre premier mail et après une première impression très positive, il nous laisse sur notre faim.

Nous le gardons sous le coude, mais savons maintenant qu’il nous faudra avoir les caisses pleines le jour ou nous voudrons faire appel à lui.

Les élections municipales arrivent et le conseil d’administration se met en charge de rencontrer les différentes têtes de listes. Tour à tour nous rencontrons M. Trupin pour le Modem, M. Sarre pour La gauche rassemblée et les écologistes, et Mme Benaïssa pour La gauche citoyenne.

Tous nous promettent plus de concertation et de transparence, ce qui à nos yeux était le principal manquement de l’équipe en place.

Le 16 mars 2008 Philippe Sarre et son équipe gagne la mairie de colombes pour 6 ans et c’est maintenant avec eux qu’il va falloir travailler pour préserver nos intérêts. M. Patrick Chaimovitch candidat écologiste sur la liste de M. Sarre est nommé Maire adjoint à l’urbanisme. Nous nous empressons de lui demander une entrevue.

Le 7 mai nous le recevons afin de mieux connaître les intentions de la mairie pour notre quartier. L’entretien est des plus cordial, et il en ressort que notre zone d’étude n’est pas une priorité pour les projets urbanistiques de la mairie. Le réaménagement du boulevard Charles de Gaulle pourrait voir ses premiers coups de pelleteuse dans 5 à 7 ans. L’importance et la hauteur des bâtiments sur le boulevard pourraient être variables, d’après les idées toutes personnelles de M. Chaimovitch.

Il lui faudra définir les choses au regard des parcelles une à une, il s’agira d’un travail en dentelle. Il semble être conscient de nos inquiétudes. Il a bien noté que nous désirons sortir de cette période d’incertitude au plus vite et nous dit que nous sommes en droit de savoir d’ici à peu près 2 à 3 ans ce qu’il adviendra de nos maisons. Il nous reparle de travail en concertation avec les habitants et accueil avec intérêt le projet de l’association de créer un groupe de travail sur l’aménagement du boulevard Charles de Gaulle.

Nous lui suggérons d’organiser une réunion publique avec les habitants du quartier dans quelques mois quand les projets de la mairie seront plus clairs.

Il ne nous cache pas que certainement certains habitants devront subir et accepter une situation qu’ils n’auront pas choisie, mais reste habité par un sentiment de justice. L’homme en opposition avec les idées de la précédente équipe municipale, n’a pas changé maintenant qu’il est aux commandes, nous fait-il comprendre.