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15 novembre 2006. Point sur le PERIMETRE D’ETUDES DU PETIT COLOMBES

Rappel :
    Le périmètre d’étude date de décembre 2001. La ville voulait se donner toutes les facilités pour intervenir dans ce secteur en particulier par l’entremise de la Codévam.

    Fin 2004, le bilan des acquisitions était mince car la ville ne pouvait agir que par préemption,  c'est-à-dire lors des ventes. Le « ratissage » par les agences n’avait pas déclenché suffisamment d’affaires et les vendeurs ne se laissaient pas faire.
De plus, les prix augmentaient beaucoup. Ce contexte rendait aléatoire une opération privée d’envergure comme l’espérait Mme Gouéta et ses proches.
C’est pourquoi, au conseil de novembre 2004, elle s’engageait des études dans le cadre de l’article 20 du Contrat de Plan Etat Région. Cela devait permettre de bénéficier de subventions pour acheter du foncier.
Elle s’engageait également à conduire une concertation dont on n’a jamais vu la couleur !

    Les études ont été réalisées, et sans aucune concertation, la ville modifiait le périmètre au dernier conseil municipal du 15 nov 06 se bornant à prévoir le minimum légal en matière d’information: « la délibération fera l’objet d’une mention dans deux journaux diffusés dans le Département ».
Par cette délibération, Mme Gouéta ne pouvait plus s’opposer à la communication des études.
Les études:

    L’étude pré-opérationnelle de la frange Est du boulevard C. de Gaulle.
    Elle a été réalisée sous la conduite de Bernard Lamy, l’urbaniste de la Marine et de la ZAC Danton à Courbevoie et transmise à la ville en 2005 sans doute.
C’est un travail de qualité et d’une bonne précision. Il resitue bien ce projet dans son contexte et sa continuité dans le temps, bien loin des propos permanents sur « l’héritage catastrophique de l’ancienne municipalité….».
L’étude conclut sur une proposition d’immeubles R+5 le long du boulevard sur une profondeur de 13 m et sur des réserves de terrains pour des équipements (Gers-Auto et l’entreprise rue Cugnet).
Il est proposé de réduire le périmètre (vu les coûts d’acquisition, on peut comprendre !) en retirant en particulier la bande de pavillons rue d’Estienne d’Orves entre la rue Colbert et le boulevard.

    Curieusement, une nouvelle étude intitulée « Etude Foncière » a été engagée et remise à la ville en juin 2006.
Cette étude moins détaillée que la précédente va nettement plus loin :
-    en augmentant le nombre d’immeubles à construire,
-    en prévoyant la destruction des pavillons de la rue d’Estienne d’Orves,
-    en incluant le square et le haut de la rue Colbert,
-    en ajoutant une nouvelle réserve foncière rue des Gros-Grès.
C’est ce projet qui a été retenu pour la définition du nouveau périmètre
Que peut-il se passer maintenant ?
    Il est clair que la ville possède aujourd’hui tous les éléments pour un projet de grande importance qui entraînerait une mutation profonde de ce secteur, bien au-delà de la frange du boulevard.
    Le périmètre adopté par la majorité municipale ressemble en tout point à une future ZAC et il semble que la décision de lancer le projet a été prise.
    Néanmoins, le contexte réglementaire est complexe car la ville n’a pas transformé son POS en PLU* et pour cette opération cela sera sans doute nécessaire.
    On peut s’attendre à de la communication générale et  pompeuse  avant les élections pour passer « aux choses sérieuses » après si ….
Pour un projet cohérent et concerté
    Il faut reconnaître que les mesures inscrites au POS de 2000 se sont révélées insuffisantes pour redynamiser cette façade du boulevard.
    Même s’il a pris du retard le tramway finira par se faire (on parle maintenant de 2010 !) et le développement de la Défense a des conséquences positives pour le Petit Colombes.
    Il est donc légitime d’agir pour une transformation de ce secteur.

    L’étude pré-opérationnelle « Lamy » est une base de travail sérieuse pour engager l’évolution de ce quartier. Il faut qu’elle soit portée à connaissance d’un maximum d’habitants pour engager un véritable débat.

Quelques principes pour une telle démarche :
-    les constructions en façade du boulevard ne doivent pas entraîner un changement de statut de la zone pavillonnaire,
-    le COS** de la zone pavillonnaire doit être maintenu à 0,5 avec un engagement sur ce point pour les révisions du POS/PLU à venir,
-    des modalités doivent être inscrites dans les règlements pour que les hauteurs des constructions soient dégressives au contact des pavillons,
-    les espaces réservés au cœur du quartier doivent être clairement dédiés aux équipements futurs (école, crèches …)
-    les îlots verts protégés doivent être maintenus,
-    il ne faut pas prévoir de parkings publics qui ne peuvent qu’accroître la circulation de véhicules de non colombiens,
-    par contre, il faut prévoir dans les nouvelles opérations, des places de parkings supplémentaires pour les pavillons sans possibilité de garage et pour remplacer les lotissements de garages qui disparaissent inexorablement

On peut dès maintenant consulter les études, comme je l’ai fait, en mairie au service des Assemblées (il vaut mieux prendre rendez-vous).

                           Jacques GROSSARD  Conseiller municipal
            
* Le POS, Plan d’Occupation des Sols est remplacé par le PLU, Plan Local d’Urbanisme depuis 2000. La ville de Colombes n’a pas encore engagé cette transformation.
** Le COS, Coefficient d’Occupation du Sol donne la surface habitable maximum par rapport à la surface du terrain (ex : 100 m² pour un terrain de 200 m²)

(Note de M. J.Grossard conseiller municipal et ancien maire adjoint à l’urbanisme).

 

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