Après avoir félicité l’association pour son dynamisme, ses actions, sa démarche citoyenne et sa documentation pertinente, Philippe Sarre a présenté son point de vue comme suit dans l’éventualité de son élection.
Philippe Sarre compte remettre entièrement à plat le dossier et envisage avant tout de privilégier les rencontres, la discussion avec les habitants en vue d’envisager la rénovation du quartier dans une approche de démocratie participative.
Philippe Sarre certifie vouloir s’en tenir à la première étude, l’étude Lamy qui proposait de redessiner la façade du boulevard Charles de Gaulle (avec des immeubles R+6). Ces constructions permettraient une redynamisation de l’ensemble du quartier pavillonnaire adjacent. Mais il ne voit pas l’intérêt d’empiéter plus qu’il ne faut dans la zone pavillonnaire.
Quant aux procédures à privilégier pour la rénovation du quartier, Mr Sarre pense que le passage par la ZAC n’est pas forcément indispensable, même si pour l’instant, il lui est difficile de s’engager à 100% sur ce point.
Philippe Sarre souhaite avancer en toute transparence sur ce dossier et envisage une négociation au cas par cas. Les indemnisations seront alors négociées dans le respect des personnes, en prenant en compte la particularité de chaque situation, éventuellement dans le cadre d’une négociation tripartite Mairie/Promoteurs/Propriétaires.
En ce qui concerne l’OPAH, Philippe Sarre trouve qu’il s’agit d’un bel outil mais qui peut vite s’avérer dangereux car il est possible d’envisager des mesures coercitives pour éradiquer l’habitat indigne. Si la population n’a pas les moyens d’avancer le montant des travaux, la municipalité peut simplement évoquer la non-conformité des pavillons pour engager des procédures de péril afin d’éradiquer l’habitat qui pourrait être qualifié d’indigne. De plus, une OPAH-RU qui permet des expropriations peut très rapidement succéder à une OPAH.
Philippe Sarre affirme être disposé à collaborer avec notre association pour envisager l’aménagement du Boulevard Charles De Gaulle dans le respect de tous.