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janv-08-2
Janvier 2008    2/2
Quelques infos du boulevard Charles de Gaulle
Il y a quelques semaines, nous sommes allés rencontrer les commerçants du boulevard Charles de Gaulle:

-Le coiffeur, très inquiet, multiplie toujours les demandes de rendez-vous auprès de la Mairie pour obtenir des infos sur son devenir. Il n'obtient aucune réponse et quand il fait l'effort de se déplacer, attend longtemps sans jamais rien obtenir.

-Le propriétaire de la boutique de retouche au n°82 avait souhaité vendre au gérant mais la Mairie lui aurait écrit un courrier pour lui dire que le gérant ne pouvait acheter car seule la mairie pouvait le faire désormais…

-Le gérant de la boutique Anet+  confirme encore l'histoire rocambolesque du 80 bld Charles de Gaulle. En juin 2004, le propriétaire compte vendre l’immeuble et ses deux commerces. Le gérant d’un commerce se présente comme acheteur et négocie à l’amiable avec le propriétaire. La Mairie préempte, ce qui est logique puisque l’immeuble est inclus dans le projet de rénovation du boulevard. Par conséquent, le conseil municipal ne s’oppose pas à la préemption. Ce qui est étrange c’est que la Mairie renonce immédiatement à son droit de préemption pour une raison inconnue et illogique. Comme il est de son droit, la Mairie n’informe pas le conseil municipal de cette renonciation. L’immeuble est donc racheté par la SCI Les Hirondelles. Or, cette SCI a été créée, deux mois plus tôt avec pour seul objet la gestion du 80 bld CDG. Comment cette SCI a-t-elle pu anticiper cela ? La Mairie n'a jamais répondu clairement à notre questionnement sur ce point.

-Le propriétaire de la  résidence sise au  28 (immeuble+petites maisons à louer) raconte que  son bien commençant à se dégrader, et rassuré par le fait de pouvoir obtenir des aides de l'ANAH, il  a décidé de rénover. Il n’a eu pour seule contrepartie au financement, l'obligation de louer pendant au moins neuf ans, ce qui nous amène à 2011. Il s'est rendu à la mairie dernièrement car il possède en plus à l'arrière un bout de terrain où il voudrait construire une extension. Quelle ne fut pas sa stupeur d'apprendre que la mairie lui refuserait ses travaux d'extension compte-tenu de la future destruction du bien.
  
Par ailleurs, il a raconté l'histoire incroyable de sa voisine du 32, maison murée et preemptée. Madame Tham avait trouvé un acheteur à 500 000€. La mairie a voulu acheter à 400 000 après estimation des domaines. Cette dame a pris un avocat qui lui a conseillé de laisser tomber et de ne pas se battre contre les domaines, c'est son avocat qu'elle a laissé tombé. Elle a contacté trois experts indépendants qui lui ont évalué son bien à 500 000, forçant les domaines a, eux-mêmes, réévaluer la maison. Une fois cela fait, la Mairie a préempté à
500 000. Par contre, Madame Tham a perdu un an et demi de procédure juridique, de l'argent pour les expertises et avocats, et de l'argent sur son bien, car en un an, son bien avait encore pris de la valeur, de même que l'appartement qu'elle convoitait sur Paris.

 

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