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novembre_2007
Novembre 2007    1/4
Situation des projets fonciers de la municipalité en novembre 2007.

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Etat du bati.
étude "Avant-Projet".

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LES PETITS TOITS

Association  apolitique des propriétaires de la zone d'étude du Petit Colombes, pour un réaménagement du Boulevard Charles de Gaulle, dans la concertation, le respect, et la juste prise en compte des intérets de chacun.

Rappel des faits

Depuis 2001, la municipalité a délimité un périmètre dit de « pré étude » en gris foncé. En réalité, il s’agit d’un périmètre de requalification qui visent directement 114 parcelles.

Le second périmètre délimite une zone d’OPAH  en gris clair. (Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat). Cette opération qui débutera officiellement en janvier 2008 vise, en théorie, à améliorer l’habitat des quartiers concernés. En réalité, les textes (circulaire N°2002-68 de novembre 2002, à consulter sur le site rubrique Liens utiles) permettent d’aller bien au-delà de l’inoffensive ‘amélioration’.

« Mon petit Toit m’a dit »
REUNION DU 14 NOVEMBRE A LA MAIRIE

A la demande de l’association « Les Petits Toits », Madame le maire a accepté d’organiser une réunion ouverte au public en mairie le 14 novembre .  L’association a fait parvenir avant la réunion une liste de questions au cabinet du maire. Deux responsables de l’Urbanisme et le cabinet Avant-Projet ont également participé. 70 habitants ont répondu à l’invitation. Un diaporama du projet a été diffusé puis les Colombiens ont  posé leurs questions. La séance a quelques fois été houleuse et les personnes présentes sont reparties plus inquiètes encore.

Voici la synthèse des questions, des réponses ainsi que nos commentaires.

QUESTIONS posées lors  de la REUNION

1.Pourquoi avoir encore étendu la zone (en septembre 2006), pourquoi avoir été si loin ? Peut être parce que vous voulez faire des immeubles très haut en bordure du boulevard ?

Réponse de la Mairie : L’extension  du secteur s’explique pour 2 raisons :
cela va permettre la construction d’habitats collectifs qui serviront d’intermédiaires entre les nouveaux immeubles en bordure du boulevard et les pavillons plus en profondeur dans le quartier, une promenade verte et sécurisée, en parallèle du boulevard.
Les immeubles en bordure du boulevard seront moins hauts que de l’autre côté, soit au maximum 21 mètres de hauteur.
Réponse Avant-projet : En étendant la zone, on inclut donc de plus en plus de maisons, ce qui, permet de préserver les pavillons et leurs jardins des promoteurs privés et des constructibilités de forte densité.
Commentaire «les petits toits» : Si les immeubles en bordure sont de hauteur limitée, pourquoi étendre la zone jusqu’à 150 mètres dans la rue d’Estienne d’Orves par exemple ?
Plus les constructions sont denses sur le boulevard, plus il faudra empiéter plus à l’est pour des équipements publiques (DUP).

2. Dans le cas d’une préemption,  le maire est-il contraint d’acquérir à la valeur estimée par les Domaines ?

Réponse de la Mairie : Madame le Maire nous certifie d’abord qu’elle est liée par le prix des Domaines. Puis comme Les Petits Toits lui font remarquer qu’elle ne dit pas la vérité, elle reconnaît qu’elle peut acheter au dessus de cette estimation et que dans ce cas cela doit passer par l’approbation du conseil municipal. Elle nous dit d’ailleurs l’avoir déjà fait pour une famille en grande difficulté « mais il faut justifier les choses ».
Commentaire «les petits toits» :  Le maire est seulement tenu à demander l’évaluation de l’administration des Domaines.
Il peut ensuite proposer le prix qu’il souhaite. De plus, les Domaines base leur estimation sur le prix des ventes récentes dans le quartier. Plus la mairie préempte, et plus le marché immobilier s’effondre.
On sait que la mairie souhaitait  préempter à 56 000 euro un bien évalué à 72000 euros par les Domaines et  qu’un acquéreur initial aurait acheté 120 000 euro (compromis de vente). On sait par ailleurs que la CODEVAM, dont  la mairie détient la majorité des parts, a acheté 2 000 000 d’euro un bien estimé par les domaines 2 538 000 euro (42-50, rue Henriette en 2005).

3. Sur ce même plan des bâtiments non-visibles de la rue, se voient qualifiés (bon état, état moyen, ou mauvais). Pouvez-vous expliquer la méthode employée par le cabinet « Avant-Projet » dans ce cas précis ?

Réponse du cabinet « Avant-Projet » : Le cabinet reconnaît n’être pas venu voir les propriétaires, ne pas connaître la situation particulière, ni l’intérieur des biens. "C’est une étude de capacité qui se base sur la densité, la taille du terrain et le bâti. L’étude n’est pas une image figée mais une projection, une idée sur ce qui pourrait être. On n’est pas assez avancé dans l’étude urbaine et architecturale pour savoir ce qui doit rester de ce qui doit partir".
Commentaire «les petits toits» : Non seulement l’estimation des parcelles s’est faite de loin, de l’extérieur, sans pouvoir faire le tour des maisons, mais beaucoup de maisons sont invisibles de la rue (en fond de parcelle).


                                                                                                                Suite...




 

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